Enumérant les actions du chef de l'Etat, Ahmed Ouyahia citera la concorde civile, le retour à la paix et le redressement de la situation économique, chiffres à l'appui : « En 1999, nous cherchions quelques sous pour acheter un bateau de blé. 33 millions d'Algériens n'aspiraient qu'à se réveiller le matin vivants. La crise a fait 100 000 victimes et la concorde civile a permis le retour au droit chemin de 6000 égarés. » Et d'ajouter : « L'Etat algérien est fort. Il est né sous l'occupation et aucune crise n'a pu l'ébranler. Ni ceux qui parlent d'autodétermination ni ceux qui veulent séparer le nord du sud, encore moins ceux qui ont scandé ‘‘Aleyha nahya aleyha namout''. Un slogan qui ne se répétera plus à l'avenir, car l'unité du pays est une chose sacrée. » Le leader du RND dira encore : « Plusieurs otages étrangers ont été libérés en Irak après plusieurs mois de détention alors que les deux diplomates algériens ont été assassinés quelques jours seulement après leur enlèvement. Les auteurs de leur exécution ont voulu semer la terreur et le doute sur la paix et la réconciliation en Algérie. » Ouyahia annoncera également l'octroi à la wilaya d'une nouvelle enveloppe financière : 44 milliards de dinars pour le développement local, en plus de 20 000 logements, 3500 places pédagogiques pour le centre universitaire, 35 établissements scolaires et 50 cantines. Aussi 700 milliards de centimes seront destinés au secteur de l'agriculture et 79 000 foyers seront raccordés au gaz naturel. La ligne ferroviaire reliant Alger à Djelfa sera réhabilitée.