La suppression des importations des véhicules de moins de trois ans est effective à partir d'aujourd'hui. Et c'est toute une panoplie d'activités périphériques à ce segment du commerce extérieur qui va languir sous peu. La mesure, si elle fait des heureux parmi les professionnels de la revente de véhicules neufs en Algérie - et encore qu'il ne soit pas si évident que cela pour certains concessionnaires -, des mécontents se recrutent en force parmi les habitués du marché de l'occasion. Il en est ainsi pour cette frange importante des demandeurs de véhicules de « moins de trois ans » importés d'Europe, plus particulièrement et pour une part écrasante de France. Le gouvernement a profité d'une ordonnance législative pour interdire l'importation des véhicules de moins de 3 ans, longtemps défendue par les élus, et l'opinion. Une mesure aux motivations peu claires et à l'incidence encore insoupçonnée sur le marché de l'automobile en Algérie.