Certains ouvrages publics de la capitale constituent de véritables chefs-d'œuvre aussi bien dans leur conception que dans leur réalisation. Si l'usure du temps n'a pas eu raison de ces ouvrages d'art, attestant du génie de l'homme, il n'est pas déplacé de dire que la main de celui-ci altère le témoignage d'une époque. Le quidam qui serpente le boulevard du Front de mer de la commune de Bologhine, dont la construction remonte à 1898, peut constater les dégâts causés le long de la rambarde. Outre la balustrade défoncée par endroits suite aux accidents de la circulation, la pierre de taille ouvragée avec minutie fait l'objet de détérioration. Le hic, c'est que les autorités compétentes relevant de la commune ou du département des travaux publics peuvent récupérer les éléments de l'ouvrage gisant en contrebas, mais elles préfèrent faire dans le colmatage gauchement exécuté.