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Réformes des Nations Unies
Les agences spécialisées doivent, elles aussi, opérer un changement
Publié dans El Watan le 02 - 10 - 2005

L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), qui a pour mission de libérer l'humanité de la faim, s'apprête à célébrer en octobre prochain son 60e anniversaire.
Cependant, en dépit de l'abondance des disponibilités vivrières de la planète et des capacités du secteur privé d'en assurer le transport et la distribution au sein d'un système de libre-échange en expansion, 852 millions de personnes sont encore victimes de sous-alimentation pour la plupart dans les pays en développement. Dès sa naissance, un être humain sur sept est condamné à une espérance de vie drastiquement écourtée du fait du manque de nourriture adéquate. Le secteur de l'agriculture est encore largement mis à contribution pour produire des quantités de plus en plus importantes de végétaux, de viande, de poisson et de fibres afin de satisfaire une demande croissante, la population mondiale devant passer de six à neuf milliards de personnes au cours des trente prochaines années. Pour ce faire, il faut exploiter les ressources naturelles de manière durable, en préservant la terre, l'eau, les forêts et les océans pour les générations futures. Dans cette optique, la FAO, une des plus anciennes institutions spécialisées des Nations unies, se doit d'apporter une réponse énergique à la situation à laquelle est confronté l'ensemble du système onusien, en accueillant les appels pour une réforme fondamentale. A l'instar d'autres organes des Nations unies, la FAO doit réduire ses frais généraux, accélérer ses interventions, éviter les doubles emplois, laisser à d'autres les activités qu'ils sont en mesure de mieux mener à bien et renforcer ses actions dans les domaines où elle détient un avantage comparatif reconnu. Aussi, la FAO a pris des mesures pour entamer un processus de réforme d'envergure. Si les Etats membres les ratifient en novembre prochain, ces réformes permettront de faire avancer l'Organisation sur les rails du changement qui touche toute la sphère de la coopération au développement. Cela lui permettra de mieux répondre aux attentes des pays développés comme des pays en développement. Plus que jamais, se fait sentir le besoin d'une organisation internationale qui offre une enceinte neutre aux gouvernements de toutes les nations pour la négociation d'accords sur l'alimentation et l'agriculture intéressant le monde entier. Il est fondamental d'aider les pays à mettre en application les normes alimentaires élaborées avec le concours de l'Organisation mondiale de la santé pour protéger les consommateurs. Le commerce international de produits agricoles s'en remet de plus en plus à ces normes pour éviter que les règles et les réglementations nationales ne constituent des barrières techniques à la pénétration des marchés. Il importe, au plus haut point, de renforcer la capacité de la FAO à opérer dans plusieurs secteurs prioritaires, à commencer par l'assistance aux Etats membres pour atteindre les objectifs du millénaire pour le développement, en particulier celui consistant à réduire de moitié l'incidence de la faim dans le monde d'ici à 2015. La FAO est en train de reconsidérer ses priorités et son organisation interne afin d'être mieux à même d'affronter les problèmes mondiaux intéressant de près les agriculteurs, notamment les ravageurs migrateurs comme les acridiens, les queleas (passereau africain nuisible) et les chenilles légionnaires, qui se déplacent en masse au mépris des frontières, détruisant les cultures qu'ils trouvent sur leur passage et privant des millions de malheureux agriculteurs de leurs disponibilités alimentaires et de leurs moyens d'existence. Chaque année, les maladies des plantes et les épizooties - dont beaucoup peuvent être évitées à un coût relativement limité - font perdre des milliards de dollars à l'économie mondiale. La fréquence croissante des situations d'urgence agricole a montré l'importance de la coordination efficace des interventions internationales en cas de sécheresses à répétition, d'inondations, d'ouragans, de tsunamis. Les pays touchés attendent de la FAO un appui pour la formulation de stratégies nationales aidant à remettre sur pied les capacités productives susceptibles de relancer l'emploi et les revenus. Les consommateurs s'inquiètent, en outre, vivement des effets potentiellement catastrophiques de maladies, comme la grippe aviaire qui a déjà causé la mort de 60 personnes et la perte de 140 millions de volailles.La FAO s'appliquera à renforcer ses capacités, en étendant ses activités de formation et de développement institutionnel, et ce, non seulement en faisant appel aux sources traditionnelles d'assistance du Nord, mais en élargissant également son programme de coopération Sud-Sud. Elle puisera aussi dans le vaste réservoir de compétences techniques et socioéconomiques de l'agriculture désormais disponible dans les pays en développement. Un changement n'est jamais chose facile, mais il s'impose à la FAO si elle veut continuer, dans le cadre d'un système onusien réformé - et à un coût raisonnable - à remplir sa mission visant à libérer l'humanité de la faim.

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