Certaines APC se montrent généreuses. Le fait est vérifié à El Mouradia. l'APC a doté 8 écoles primaires de 170 tableaux magiques. L'opération concernant l'équipement de ces écoles a coûté une bagatelle de 300 millions de centimes. Désormais, les apprenants et leurs encadreurs utiliseront des marqueurs à encre délébile. « C'est du noir sur blanc et c'est fini avec les irritations provenant de l'usage de la craie accablant les sujets allergiques », dit-on du côté d'El Mouradia. Présentement, les potaches disposent d'un moyen leur garantissant netteté, rapidité et salubrité. Ces bienfaits proviennent d'une manne financière. Ils reflètent cependant une bonne volonté. Par ce geste auguste, les initiateurs de l'opération ont voulu contribuer à une performance pédagogique. Simultanément, dans les communes dites pauvres, les APC s'avèrent parcimonieuses. Le cas le plus édifiant est celui de Bourouba. D'après une source proche de l'école primaire Lafri, des serpents vus à l'intérieur de l'établissement ont causé une frayeur dans les rangs des élèves. Pour le moment, il y a plus de peur que de mal. Le directeur de l'école a déclaré à un confrère qu'il a réellement vu juste devant l'entrée de l'établissement un serpent ayant la posture d'un cobra, mesurant entre 1,7 et 2 m. Selon d'autres informations, le même reptile a été aperçu à l'intérieur du bloc sanitaire de l'école. Alertés les services de l'APC ont tenté de « chasser » les serpents en actionnant un pulvérisateur d'insecticide. Une intervention futile que frivole ne peut que refléter une gestion douteuse. Ainsi, au moment où les écoliers d'El Mouradia divorcent définitivement avec la craie, ceux de Bourouba continuent à l'utiliser tout en demeurant exposés aux morsures de serpents.