L'USM Annaba est en train de vivre un début de saison calamiteux. Avec quatre points en cinq journées, les Tuniques rouges restent plombés dans les profondeurs du classement. Pour les observateurs avertis, cette entrée en matière était prévisible. A la suite d'une fin de saison extrêmement pénible, l'USM Annaba a arraché son maintien in extremis. Le club a vécu une intersaison mouvementée. Des cercles ont pesé de tout leur poids pour provoquer un changement à la tête du club... Alors que le président de l'époque, Abdenour Meribout, avait clairement signifié qu'il n'allait pas poursuivre sa mission au-delà de la saison 2004-2005. La montée au créneau de Menadi, candidat déclaré à la succession de Abdenour Meribout, n'a pas été appréciée par ceux qui voulaient débarquer, coûte que coûte, les deux hommes. S'ensuivit alors le feuilleton (de mauvais goût) de l'été. Ceux qui tiraient les ficelles derrière les rideaux, ont chahuté l'intersaison annabie, interféré dans la tenue de l'assemblée générale qui, disaient-ils, était une condition sine qua non, pour décrocher le fameux sésame des pouvoirs publics pour l'organisation de ce rassemblement statutaire. Pour ne pas donner l'impression qu'il s'agissait (bien) d'un harcèlement, les promoteurs de ce « plan » criaient sur tous les toits que la mesure (contrôle préalable de la gestion financière avant l'obtention du feu vert des pouvoirs publics pour la tenue des assemblées générales) ne concernait pas uniquement l'USM Annaba, mais bien tous les clubs. Cinq mois après, la mesure est restée lettre morte. Seule l'USM Annaba a subi de plein fouet cette mesure sanction. Les autres clubs n'ont pas été inquiétés. Il ne faut pas s'étonner alors de la mauvaise passe que traverse Annaba puisque sa saison a été minée en été.