Timbre fiscal, où es-tu ? Les timbres fiscaux d'une valeur de moins de 200 DA sont devenus depuis quelques mois, et particulièrement ces dernières semaines, une denrée rare. Pour avoir le timbre de 100 DA, nécessaire pour la carte nationale d'identité ou celui de 30 DA pour le certificat de nationalité et le casier judiciaire (pièces clés dans la constitution de divers dossiers de travail,...), il faudrait faire le pied de grue chez les services des Impôts de chaque daïra, car ces timbres ne sont plus vendus dans les bureaux de poste. Et encore, ce n'est toujours pas sûr d'en avoir un. Les citoyens de différentes régions du pays se sont confrontés à un véritable casse-tête qui persiste ces derniers jours. Cette situation a bien suscité colère et approbation chez la population de la wilaya de Tizi Ouzou, mais aussi dans d'autres régions. Selon les explications d'un agent des services des Impôts au niveau de cette wilaya, il s'agit bien d'une pénurie. La cause ? Pas de réponse. Pour gérer cette pénurie, l'administration fiscale a décidé d'un système de quota pour chaque daïra. Quota perçu mensuellement et qui n'arrange guère les citoyens qui ont besoin de ces timbres pour leurs divers dossiers et surtout pour la carte nationale d'identité. Ainsi, lorsqu'un citoyen réclame un de ces timbres, il n'aura que cette simple et irresponsable réponse : « Il n'y en a plus, revenez dans deux ou trois jours. » Septembre noir en accident de la route à l'est du pays D'après un bilan fourni par la cellule de communication du groupement régional de la Gendarmerie nationale, 425 accidents de la circulation ont été enregistrés à l'est du pays pour le compte de septembre dernier. 57 décès et 783 personnes blessées à des degrés divers ont été déplorées dans ces accidents qui ont mis en cause 620 véhicules, selon cette source d'informations qui précise, par ailleurs, que l'imprudence et la violation des règles du code de la route sont les premiers facteurs incriminés dans ces accidents. Ces paramètres ont été estimés à hauteur de 80%, alors que les mauvaises conditions climatiques, l'état de la chaussée et la vétusté des véhicules ne représenteraient que 20% des causes reliées à ces sinistres, si l'on se réfère aux conclusions des enquêtes diligentées par les services compétents de la Gendarmerie nationale. En outre, 19 accidents, 3 décès et 28 blessés, dont plusieurs dans un état grave, ont été enregistrés pour la seule journée du 4 octobre. Un homme mort dans une mosquée de Paris lors d'une séance d'exorcisme Un Français d'origine algérienne, dont le corps a été trouvé lundi dernier dans une mosquée de Paris, aurait été tué lors d'une séance de « désenvoûtement » qui a mal tourné. Le corps de Brahim R., 29 ans, a été retrouvé par deux coreligionnaires. Les premiers résultats de l'autopsie pratiquée mardi dernier ont fait état d'un larynx « brisé », cause probable du décès, et de « traces de coups ». Selon les premiers résultats de l'enquête, l'homme aurait eu un malaise et quatre personnes présentes auraient tenté de le ranimer « de manière très brutale », dans cette mosquée connue des services de renseignements et de la police pour abriter des militants radicaux. La police penche donc pour une réanimation « de fortune et choc » qui a « mal tourné » et qui avait également pour but de le « désenvoûter » afin de « chasser le démon » : l'une des personnes tenait fermement la gorge de l'homme, une autre le ventre et une troisième récitait le Coran. Quatre suspects, présentés comme des fidèles de la mosquée, étaient toujours en garde à vue mercredi matin. Il reste à préciser les rôles de chacun dans ce drame, selon la police. Suicide à Sidi Bel Abbès Un quinquagénaire s'est donné la mort par pendaison le premier jour du Ramadhan à l'intérieur de son domicile situé dans la localité de Belloualadi, à 7 km de la ville de Sidi Bel Abbès, selon les premières constatations effectuées par les enquêteurs de la Gendarmerie nationale. La victime, père de trois enfants, s'est pendue au moyen d'une gaine de câble électrique, dans la seule chambre que comprend son « domicile », et a été découverte par sa femme, précise-t-on. Le mobile de ce geste de désespoir serait lié, selon certaines sources, aux conditions déplorables dans lesquelles se débattait la victime, chômeur de longue durée.