La route de Chréa (daïra de Bouzeguène), reliant la wilaya de Tizi Ouzou à celle de Béjaïa, a bénéficié, en l'an 2000, d'une subvention de 15 milliards de centimes pour les travaux d'élargissement, la réalisation d'ouvrages d'art et la pose du bitume. Depuis lors et en dépit du fait que le marché a été confié à un entrepreneur de la région d'Azzefoun, et en dépit aussi des engagements de démarrer le chantier en juillet dernier, les travaux de cette route d'importance stratégique n'ont pas encore été entamés. Les citoyens, qui nourrissent beaucoup d'espoirs de voir cette route enfin prise en charge depuis plusieurs années, commencent à déchanter. Pour rappel, des affaissements immenses ont été enregistrés sur le parcours de Chréa et ce sont des camionneurs privés qui y déposent à leur charge des quantités de sable afin de pouvoir l'aborder sans danger, surtout en hiver. La réalisation de cette route d'une quinzaine de kilomètres permettra de rallier Ifri-Ouzelaguène en moins de 15 minutes, à partir de la limite de la commune de Bouzeguène. Par ailleurs, le tronçon routier Aït Ferrah-Houra est dans un état de délabrement avancé. Il sera, sans doute, à partir de cet hiver impraticable. Ce qui va certainement causer le mécontentement des habitants de ces villages. Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, et le wali de Tizi Ouzou étaient, cette semaine, en visite dans la daïra. Plusieurs chantiers et projets ont été visités. Une question reste posée : le ministre et le wali ont-ils donné des instructions pour que les travaux du CW 251 et la route de Chréa puissent démarrer et menés jusqu'à leur terme ? C'est l'espoir de tous les habitants de Bouzeguène et aussi des daïras limitrophes de la wilaya de Béjaïa.