Des résidents de la cité Haï El Badr dans la commune de Bachedjarah sont interloqués par la tournure qu'ont pris les événements. Et pour cause. Les pluies qui se sont abattues, ces derniers jours, en abondance sur la capitale ont causé des torts aux rues et abords des bâtiments du quartier. Les habitants ne peuvent pour cela se déplacer aisément dans les rues de ladite cité. Les résidents assurent que « devant la passivité affichée des services de l'APC des résidents étaient, hier, dans l'obligation de prendre sur eux les travaux d'assainissement, comme par exemple, dégager les regards bouchés ». Selon eux, les services de l'APC et ceux d'Asrout n'ont pas menés, en temps opportun, les opérations qu'il fallait pour mettre un terme à ce genre de spectacle qui se répète à chaque période hivernal. Ils affirment, par ailleurs, que même les bâtiments se trouvant à quelques mètres de l'APC n'ont pas été, eux aussi, épargnés. En dépit des assurances de l'EPIC Asrout chargée du maintien, entre autres, des conduites, les mêmes scènes de rues inondées et de regards bouchés sont perceptibles en divers points de la capitale.