Originaire d'Azzeffoun, il est né en 1912 à La Casbah d'Alger au quartier de Bir Djebbah. Contrairement à d'autres, il a eu la chance de fréquenter l'école jusqu'au certificat d'études qu'il a obtenu. Avec l'aide conséquente de son père, il ouvrit une boutique de location de matériel de fêtes (chaises, ustensiles, bâches, guirlandes...) Plus tard, il ouvrit un café à La Basse-Casbah (Le Malakof). Il maîtrisa toutes sortes d'instruments de musique, tels que la derbouka, le piano, le violon, le mandole, etc. El hadj M'rizek n'était pas indifférent quand il s'agissait de sport. En effet, comme tous les qasbadjis, il aimait le football. C'est tout à fait normal qu'il fut l'un des plus fidèles supporters du MCA, dont le local était au Nadi Tarqi, local partagé aussi par l'association El Massilia. C'est lors d'une soirée durant le Ramadhan qu'il a saisi sa chance en interprétant en solo une qasida chaâbi, subjuguant le public présent venu apprécier l'orchestre du cheikh Benteffahi. C'est cheikh Mouss qui lui enseigna la maîtrise du hawzi. Doté d'une voix exceptionnelle, il donna à ce genre une toute nouvelle sonorité. De son retour du pèlerinage effectué avec les hadjs Menaouer, El Anka, toujours à bord d'El Mandoza (le bateau), El hadj M'rizek forma son orchestre, avec ses fidèles amis Ahmed Boukema, Baba Dahmane, Belkacem, Hamid. Il les emmena avec lui à Paris pour enregistrer plusieurs disques. Parmi les chansons du cheikh El Qahoua oulatay, Youm el djemaâ, Aâla rsoul el hadi et Yal qadi. El hadj M'rizek mourut le 12 avril 1955. Il a été enterré au cimetière d'El Kettar.