Les 14 proviseurs suspendus par le ministère de l'Education nationale, qui devaient être traduits devant le conseil national de discipline, hier, lundi, ont vu « leur procès » reporté au 23 octobre, suite à l'absence des membres de la commission paritaire les représentant. Pour rappel, ces chefs d'établissement exerçant dans différentes wilayas du pays - Annaba, El Tarf, El Oued, Alger, M'sila - ont été suspendus le 31 août dernier, sur rapport des directeurs de l'éducation concernés, datés eux aussi... du 31 août 2005, selon les deux proviseurs rencontrés à Alger au siège d'une institution syndicale. Il faut savoir également que leurs salaires ont été suspendus, « de même que leurs allocations familiales », selon les interlocuteurs, alors que dans d'autres wilayas, par exemple El Tarf, les traitements ont été maintenus et tout cela le premier jour du Ramadhan. Aux 14 proviseurs concernés, il a été reproché essentiellement le faible taux de réussite au bac 2005, un argument selon eux « non convaincant et non prévu par la législation en vigueur ». Enfin, le report du conseil de discipline a engendré des désagréments pour la plupart d'entre eux à cause essentiellement de l'éloignement.