C'est ce que nous avons appris d'abord au sein de la famille des enseignants qui s'est réjouie de cette nouvelle. L'information nous a été confirmée par un conseiller de M. Benbouzid, ministre de l'Education nationale, après que nous avons tenté, en vain, pendant plusieurs jours d'entrer en contact avec le directeur de l'éducation d'El Tarf. Selon toute vraisemblance, celui-ci n'est pas tout fait étranger à cette mesure extrême et dont c'est le devoir, nous a-t-on confirmé au ministère, de donner et d'expliciter l'information. Trois proviseurs ont été relevés au début de cette année scolaire pour le motif qu'ils ont obtenu des résultats désastreux au bac trois années consécutives, c'est du moins ce que nous a déclaré le directeur de l'éducation d'El Tarf à ce moment-là. Le quatrième par contre a été relevé un peu avant et pour un autre motif. On lui reprochait d'avoir refusé la réception des travaux de réfection de son établissement, le lycée technique Chbaïta Mokhtar (Dréan) et de refuser de procéder à la rentrée officielle. On lui a tenu rigueur d'avoir « créé des problèmes » et alerté les parents sur les dangers et les vices de construction patents, cautionnés par les services concernés. Selon notre interlocuteur au ministère, la commission paritaire n'a prononcé aucune révocation de chefs d'établissement sur les 15 cas qu'elle a eu à examiner. Ceci n'empêche pas qu'il y ait eu des sanctions du premier ou du second degré.