L'écrivaine Najia Abeer, née Benzegota, également collaboratrice au suppléments Arts et Lettres d'El Watan, nous a quittés. La nouvelle a terrassé ses amis et connaissances. Retraitée de l'enseignement, auteur de trois romans : Constantine et les moineaux de la murette (éd. Barzakh), L'Albatros (éd. Marsa) et Bab El Kantara (éd. Apic). Najia Abeer (elle tenait à cette orthographie de ses nom et prénom) est née à Constantine en 1948. Après des études universitaires aux Etats-Unis, elle a enseigné au Moyen-Orient et en Algérie. Spécialisée en littérature américaine, Najia a été professeur d'Anglais à Alger. Attachée à la littérature et à la vie, elle condensait ses passions sur Constantine, notamment à travers son engagement au CRI de Constantine, le Club de réflexion et d'initiative, préoccupé par la sauvegarde de la vieille ville, de la souika, médina-métabolisme de l'antique Cirta. Constantine, où elle sera inhumé aujourd'hui : « Sillonne mon sourire dans le creux d'un rire / En offrande argentée / Pour ce pan de mur / Mille baisers /Mille bras embrassés. » (Poème de Najia Abeer). Najia était un sourire. Une voix qu'on reconnaît tout de suite. Une invitation à prendre un café et parler. Parler. Elle manquera à tous. Elle nous manque. Ciao l'artiste !