Les prix du pétrole étaient en légère hausse, hier, en début d'échanges européens, après leur nette baisse la semaine dernière, sur un marché toujours affecté par le pessimisme sur la reprise économique et les perspectives de demande mondiale. Le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en octobre s'échangeait à 74,60 dollars, en progression de 34 cents par rapport à la clôture de vendredi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en octobre, dont c'est le premier jour de cotation, grignotait 25 cents à 74,07 dollars. Il s'était nettement replié vendredi, se rapprochant du seuil des 73 dollars. Les cours du baril trouvaient quelque soutien dans la bonne tenue des places boursières européennes, mais continuaient de souffrir du renchérissement de la monnaie américaine, qui rend moins favorables les achats de matières premières libellés en dollars pour les investisseurs munis d'autres devises. Le recul de l'indice composite des directeurs d'achat (PMI) de la zone euro en août, témoignant d'un ralentissement de l'activité économique, était de nature à alimenter l'anxiété des investisseurs, après une série d'indicateurs décevants la semaine dernière aux Etats-Unis. Cette semaine constituera «un nouveau test de confiance», alors que sont attendus de nouveaux indicateurs-clés, dont les ventes de logements et les commandes de biens durables aux Etats-Unis, ou la deuxième estimation du Produit intérieur brut (PIB) américain pour le deuxième trimestre.