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La capitale en sieste prolongée
Un mois de ramadhan semblable aux autres
Publié dans El Watan le 30 - 08 - 2010

Hormis le choix de rester à la maison ou celui d'occuper avec les amis les lieux et placettes fraîches ou situées sous l'ombre, les habitants ne trouvent pas où aller.
Les journées de Ramadhan sont longues et ennuyeuses à Alger. Contrairement à ce que l'on peut croire, la capitale durant ce mois de jeûne, ne diffère pratiquement en rien des autres wilayas du pays. A la chaleur et l'humidité s'ajoute un insupportable vide aggravé par l'absence quasi totale d'activités susceptibles de distraire et divertir les jeûneurs. Au centre d'Alger, dans les communes de la banlieue ou du littoral, les citoyens sont livrés à eux-mêmes. Hormis le choix de rester à la maison ou celui d'occuper avec les amis les lieux et placettes fraîches ou situées sous l'ombre, les habitants ne trouvent pas où aller. Pourtant, c'est la majorité des habitants qui est en congé. Compte tenu de la canicule qui caractérise ce mois sacré, les habitants, tous âges confondus, se morfondent dans une routine sans fin. Les plages et les jardins publics ne sont pas les lieux idoines pour passer le temps. Les cafés, pour cause de non-rentabilité, sont tous fermés. Eviter la soif est l'objectif des jeûneurs qui font en sorte que la journée passe sans risque de se déshydrater. Alors, pas question de s'exposer au soleil ou de faire de grands efforts.
En l'absence de lieux de loisirs et de détente adaptés à cette saison de canicule, les citoyens de la capitale sont légion à se berner dans une monotonie qui risque de durer tout ce mois de Ramadhan. Les plus jeunes, a-t-on relevé, passent leurs journées face à la télévision ou avec leurs jeux électroniques préférés. En l'absence d'activités culturelles, de sorties programmées ou d'animation durant la journée, les élèves reprendront le chemin de l'école sans avoir profité pleinement de leurs vacances. C'est ce que nous avons noté chez plusieurs enfants. «Je passe la journée à regarder la télévision et attendre l'adhan», nous confie, lamine, 15 ans, résidant à Birkhadem. Son ami souligne que ce n'est pas la faim qui le dérange, mais «l'inoccupation». Les plus nantis préfèrent «tuer le temps» dans les cybercafés. «A part la toile, on ne dispose pas de beaucoup de choix en termes de loisirs», se désole, Kamel, étudiant, résidant à Alger-Centre.
Avoir Internet et la climatisation chez soi est un luxe auquel la majorité écrasante des citoyens n'a pas droit. Les lieux publics censés accueillir les jeunes et leur permettre de passer des moments plus constructifs et moins vides sont inexistants. Les maisons de jeunes et centres culturels sont des édifices sans âme durant le Ramadhan. Si les femmes trouvent leur compte dans la cuisine, les hommes, eux, subissent de plein fouet la chaleur et le désœuvrement durant ce mois d'août. A part les va-et-vient des pratiquants de la maison à la mosquée et les inévitables courses quotidiennes des pères de famille, rien ne vient réjouir les journées mornes des personnes âgées.
Toutefois, malgré la morosité de la journée, force est de relever que la nonchalance quitte les rues d'Alger juste après les premières minutes qui suivent l'adhan. Des familles entières envahissent les principales rues d'Alger, les commençants ouvrent et la circulation devient plus dense. Mais ce scénario ne se généralise pas à toutes les agglomérations de la capitale, dont certaines sont privées du minimum, à savoir le transport, les commerces et les espaces de culture et de loisirs.


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