L'Algérie a toujours clamé sa bonne foi concernant l'usage à des fins strictement civiles de son énergie nucléaire. Cela n'a pas empêché pour autant, de manière récurrente, des campagnes virulentes de désinformation et d'intox émanant de milieux hostiles au pays qui cherchent à semer le doute dans les esprits sur ce dossier entretenant l'amalgame sur les prétentions supposées de l'Algérie en la matière et le danger potentiel que représenterait son dispositif nucléaire. Des esprits fort bien inspirés avaient même parié sans craindre le ridicule que notre pays allait se doter de la bombe nucléaire en l'an 2000. Bien évidemment, rien de tout cela ne s'était produit. Le dossier du nucléaire algérien est ainsi mis en avant dans des conjonctures internationales précises, en guise d'épouvantail pour affaiblir, infléchir la position de l'Algérie et exercer sur elle un sordide chantage. Ni la signature par notre pays du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), ni les visites régulières des inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (Aiea) pour lesquels les portes des deux sites nucléaires de Draria et de Aïn Oussara ont toujours été grandes ouvertes, n'ont réussi à faire taire ces mêmes voix et leurs relais dans la région qui ne ratent pas la moindre occasion pour accabler toujours plus l'Algérie. Le pays a réussi jusqu'ici à faire face à toutes les tempêtes qui ont insidieusement visé son nucléaire, déjouant toutes les tentatives et les complots orchestrés contre son droit légitime de s'ouvrir à ces nouvelles technologies pour les besoins de son développement économique au même titre que toutes les autres nations qui exploitent l'énergie nucléaire à des fins civiles. Mais la meilleure parade, et les autorités algériennes l'ont enfin compris, c'est la transparence dans la gestion et la communication autour de ce dossier pour couper définitivement la route aux marchands de la peur qui instrumentalisent pour des objectifs politiques inavoués le dossier nucléaire algérien. Les pouvoirs publics viennent de réussir en cela une fort belle opération de marketing politique en abritant un séminaire international sur ce dossier destiné à permettre aux chercheurs algériens et étrangers d'échanger leurs informations et leurs expériences sur ce dossier. Il s'agira aussi, à travers cette rencontre scientifique, d'informer les partenaires étrangers sur l'état réel de développement atteint par ce secteur en Algérie, ainsi que les garanties offertes au plan législatif avec le nouvel arsenal juridique en préparation pour réaffirmer, avec plus de force encore, l'attachement de notre pays à la légalité internationale dans ce domaine. La bataille du nucléaire passe aussi par la bataille de la communication.