Le long de la grande rue ainsi que sur la route d'Aït Yahia, les dalles en béton, posées pour couvrir les regards collecteurs des eaux pluviales n'ont pas résisté au delà de quelques mois. Ces trous béants sont laissés grands ouverts et menaçants au grand dam des piétons et des automobilistes. Par endroits, ce sont les supports bétonnés destinés à recevoir les tampons métalliques qui se sont effrités. Tout peut arriver, surtout de nuit, dans ces rues mal éclairées. Il est vrai que les citoyens sont unanimes à reconnaître que le travail, refait une fois, a été bâclé. Et, dans cette affaire, rien ne signale le danger de ces trous dans lesquels, d'ailleurs, plusieurs fois des personnes ont chuté, sans gravité heureusement, ainsi que des véhicules. A maintes reprises, faut-il le redire, il a fallu que des citoyens interviennent pour sortir de ces trous des voitures dont les conducteurs ne se doutaient pas de la présence d'un tel danger en plein centre-ville. Si tout le monde semble s'accommoder des nids de poules qu'on évite par des slaloms, personne n'admet que des menaces sur la vie des personnes et de leurs biens subsistent sur la principale rue de la cité.