Quatorze salariés du groupe nucléaire public Areva sont rentrés en France, hier matin, venant de Niamey après l'enlèvement de cinq Français, d'un Togolais et d'un Malgache dans le nord du Niger, a indiqué une porte-parole du groupe français. «Quatorze salariés ont préféré regagner la France pour une question de sécurité», a-t-elle déclaré après avoir parlé, plus tôt dans la matinée, d'une «petite vingtaine» d'employés. «Une autre dizaine de salariés est attendue dans la soirée de vendredi à Paris», a-t-elle ajouté. Il ne restera plus qu'environ 25 expatriés d'Areva au Niger. Ceux-ci auront le choix entre rester à Niamey, la capitale, ou rentrer en France, a précisé cette porte-parole. La dernière dizaine d'expatriés qui se trouve encore à Arlit (1 000 km au nord-est de Niamey) devrait avoir regagné la capitale du Niger durant le week-end, précise Areva qui avait indiqué jeudi qu'un rapatriement vers Niamey était proposé aux salariés du groupe ainsi qu'à ses consultants extérieurs qui travaillent sur les gisements d'uranium d'Arlit, où s'est produit jeudi matin le rapt.