La cité Emir Abdelkader, anciennement appelée Bon Marché, est l'une des plus anciennes de la ville de Aïn Beïda, et occupe une aile du centre-ville. Cela ne lui épargne aucunement les désagréments de la nature. Lors des dernières précipitations, les habitations, jouxtant la rue principale, ont été inondées, ce qui a provoqué la colère des occupants. Selon des habitants de cette cité, ce n'est pas la première fois que les eaux torrentielles submergent leurs domiciles, parfois jusqu'à 50 cm du sol. Les caniveaux, avaloirs et égouts des environs, n'ont jamais été curés pour faciliter l'évacuation des eaux. Certains ne disposent pas de couverts et sont obstrués d'objets hétéroclites. «Jusqu'à quand cette situation va-t-elle perdurer ?», dira un habitant. L'autre cité, en l'occurrence, celle dénommée «Siced», toute proche du quartier Emir Abdeklkader, n'est pas logée à meilleure enseigne. Les avaloirs sont bouchés de toutes sortes d'objets : bouteilles en plastique, pierres, sachets... ; ce qui défigure le site et donne un visage hideux à la cité. La sonnette d'alarme est tirée, mais les services de la voirie ne semblent pas encore mesurer l'ampleur des dégâts causés par les eaux pluviales.