Comme durant le mois de Ramadhan de l'année passée, le programme culturel concocté par la direction de la culture a ciblé uniquement le chef-lieu de la wilaya d'Oum El Bouaghi au détriment des autres grandes daïras, telles Aïn M'lila, Aïn Fakroun et Aïn Beïda. En tout, 22 représentations entre variétés, théâtre, musique ont touché la ville d'Oum El Bouaghi. Pourtant, les lieux où peuvent se dérouler les représentations ne manquent pas, alors pourquoi priver le public de spectacles ? Ce qui est déplorable par-dessus tout, c'est l'inertie qui caractérise les comités de fêtes des villes sus indiquées. N'existe-t-il pas des potentialités artistiques au niveau de ces villes pour prendre des initiatives à même d'étancher la « soif » des amoureux du 4e art et des mélomanes ? Dommage que la culture soit reléguée au dernier rang !