Une mauvaise nouvelle pour les cancéreux de la région, le centre anti-cancer ne verra pas le jour ; il a été abandonné par les autorités sanitaires. Il sera remplacé par un simple service intégré au nouvel hôpital de Chlef, selon des sources crédibles. Les raisons de cette remise en cause demeurent inconnues pour le moment, ce qui suscite des interrogations au sein de la population locale, notamment les malades souffrant de cette affection. Rappelons que le projet du CAC avait été inscrit, en 2008, par le ministère de tutelle avec une enveloppe de 150 milliards de centimes. Le choix du terrain avait été effectué juste à côté du nouvel hôpital de 240 lits, sur la route d'El Hassania, à la périphérie ouest de la ville de Chlef. Il devait constituer, avec cet établissement, un ensemble de soins spécialisés pour toute la partie centre-ouest du pays. Ceci d'autant que ce dernier est appelé à devenir un centre hospitalier universitaire qui devrait assurer, à la fois des soins de qualité et une formation médicale avec la création d'une faculté de médecine à l'Université Hassiba Benbouali de Chlef. Malheureusement, les autorités concernées en ont décidé autrement. Ce qui ne fera qu'aggraver le sort de milliers de cancéreux de la région. Ceux-ci sont obligés, en effet, d'aller jusqu'à Blida et Alger pour se faire soigner, souvent sans résultat, car les centres anti-cancer en question sont fortement saturés. Les autorités locales ainsi que les «représentants du peuple» sont, une nouvelle fois, interpellés afin de trouver une solution urgente à ce problème. Les citoyens réclament, ni plus ni moins, le maintien du centre anti-cancer, à l'instar des autres régions du pays. Leur appel sera-t-il entendu ?