Dans le cadre du plan national de lutte contre le cancer, pas moins de six nouveaux centres de radiothérapie seront bientôt ouverts afin de répondre au besoin de traitement et autre suivi médical des nombreux malades chroniques. Dans le cadre du plan national de lutte contre le cancer, pas moins de six nouveaux centres de radiothérapie seront bientôt ouverts afin de répondre au besoin de traitement et autre suivi médical des nombreux malades chroniques. Ces nouvelles unités sont implantées au niveau des wilayas ne disposant pas de centre-hospitalier universitaire, a indiqué jeudi à Alger, Mme Djamila Nadhir, chargé du programme national de lutte intégrée contre les maladies non transmissibles (diabète, cardiopathie, cancer et obstruction chronique des voies respiratoires). «Ces centres, dont la plupart sont opérationnels, ont été créés pour renforcer les centres anti-cancer», a-t-elle souligné. En effet, il faut dire que l'ouverture de ces nouveaux centres allégera, en quelque sorte, les CHU pris d'assaut par bon nombre de patients atteints de maladies chroniques, particulièrement, le cancer. Cette lourde pathologie nécessite un suivi des plus rigoureux dont plusieurs séances de radiothérapie. A ce propos, Mme Nadhir a souligné que l'ouverture de ces nouvelles structures à travers le territoire national, permettra, à partir de l'été prochain, d'accueillir un plus grand nombre de cancéreux soumis à ce traitement. «L'Etat a mobilisé les moyens nécessaires en vue de réaménager les centres existants et les doter d'équipements modernes, ce qui a permis d'alléger la pression sur ces centres et améliorer la qualité des services», a-t-elle ajouté, annonçant que d'autres unités d'oncologie et un hôpital de jour seront également ouverts au niveau des établissements sanitaires publics. En outre, la responsable a affirmé la dotation des centres d'examens au niveau des CHU, notamment, par des scanners récents, d'IRM (imagerie à résonances magnétique) et d'un réaménagement des laboratoires d'anatomie pathologique. L'enveloppe financière affectée au plan national de lutte contre le cancer, souligne-t-on, est estimée à 24,9 milliards de dinars, englobant la formation, les nouvelles structures et les équipements. Quant à la facture des médicaments, elle s'élève à 535.501.400 DA. Les médicaments destinés au traitement des cancers viennent en deuxième position, juste après ceux destinées au traitement des hémopathies. «Les prix des médicaments destinés au traitement des cancers connaîtront une importante hausse, en raison de l'apparition de nouvelles molécules sur le marché, outre l'élargissement de la nomenclature des médicaments destinés au traitement des cancers», a affirmé Mme Nadhir. Par ailleurs, et concernant les registres des cancers disponibles au niveau des services d'oncologie, de nouveaux registres ont été ouverts dans d'autres wilayas, précise-t-on. Ceci permettra un meilleur suivi de la maladie et l'élaboration d'études approfondies à remettre aux décideurs. Sur la base des données du ministère de la Santé, le cancer du sein vient en tête des cancers touchant la femme avec 26,7 %, suivi du cancer du col de l'utérus avec 10,2 %, le cancer du colon rectum avec 7,7% et le cancer de la thyroïde avec 5,4 %. Quant aux hommes, le cancer des poumons vient en tête avec 12,7 %, suivi du colon rectum avec 8,5 %, de la vessie avec 8,4% et de la peau avec 7,9%. A. B. Ces nouvelles unités sont implantées au niveau des wilayas ne disposant pas de centre-hospitalier universitaire, a indiqué jeudi à Alger, Mme Djamila Nadhir, chargé du programme national de lutte intégrée contre les maladies non transmissibles (diabète, cardiopathie, cancer et obstruction chronique des voies respiratoires). «Ces centres, dont la plupart sont opérationnels, ont été créés pour renforcer les centres anti-cancer», a-t-elle souligné. En effet, il faut dire que l'ouverture de ces nouveaux centres allégera, en quelque sorte, les CHU pris d'assaut par bon nombre de patients atteints de maladies chroniques, particulièrement, le cancer. Cette lourde pathologie nécessite un suivi des plus rigoureux dont plusieurs séances de radiothérapie. A ce propos, Mme Nadhir a souligné que l'ouverture de ces nouvelles structures à travers le territoire national, permettra, à partir de l'été prochain, d'accueillir un plus grand nombre de cancéreux soumis à ce traitement. «L'Etat a mobilisé les moyens nécessaires en vue de réaménager les centres existants et les doter d'équipements modernes, ce qui a permis d'alléger la pression sur ces centres et améliorer la qualité des services», a-t-elle ajouté, annonçant que d'autres unités d'oncologie et un hôpital de jour seront également ouverts au niveau des établissements sanitaires publics. En outre, la responsable a affirmé la dotation des centres d'examens au niveau des CHU, notamment, par des scanners récents, d'IRM (imagerie à résonances magnétique) et d'un réaménagement des laboratoires d'anatomie pathologique. L'enveloppe financière affectée au plan national de lutte contre le cancer, souligne-t-on, est estimée à 24,9 milliards de dinars, englobant la formation, les nouvelles structures et les équipements. Quant à la facture des médicaments, elle s'élève à 535.501.400 DA. Les médicaments destinés au traitement des cancers viennent en deuxième position, juste après ceux destinées au traitement des hémopathies. «Les prix des médicaments destinés au traitement des cancers connaîtront une importante hausse, en raison de l'apparition de nouvelles molécules sur le marché, outre l'élargissement de la nomenclature des médicaments destinés au traitement des cancers», a affirmé Mme Nadhir. Par ailleurs, et concernant les registres des cancers disponibles au niveau des services d'oncologie, de nouveaux registres ont été ouverts dans d'autres wilayas, précise-t-on. Ceci permettra un meilleur suivi de la maladie et l'élaboration d'études approfondies à remettre aux décideurs. Sur la base des données du ministère de la Santé, le cancer du sein vient en tête des cancers touchant la femme avec 26,7 %, suivi du cancer du col de l'utérus avec 10,2 %, le cancer du colon rectum avec 7,7% et le cancer de la thyroïde avec 5,4 %. Quant aux hommes, le cancer des poumons vient en tête avec 12,7 %, suivi du colon rectum avec 8,5 %, de la vessie avec 8,4% et de la peau avec 7,9%. A. B.