La société Essalem Electronics, spécialisée depuis sa création, en 1999, dans la production et la commercialisation des appareils électroniques et électroménagers en Algérie (réfrigérateurs, climatiseurs, lave-vaisselle, machines à laver, téléviseurs…) a tenu à s'excuser vivement, dans des encarts publicitaires publiés dans différents journaux, auprès de sa clientèle du fait qu'«elle n'est plus en mesure d'assurer le service après-vente pour tout produit de marque LG, dont la garantie est arrivée à échéance». Elle ajoute que cette situation est «indépendante de sa volonté». En réalité, cela vient suite au divorce consommé entre le sud-coréen LG Electronics et Essalem Electronics. Les relations se sont détériorées entre eux depuis quelques mois, avant que le conflit n'éclate au grand jour dans les colonnes de la presse nationale. Essalem Electronics affirme que les Coréens veulent leur faire «accepter la politique de l'import-import au détriment de la politique basée sur l'investissement».Essalem Electronics demande alors aux clients de s'adresser «désormais à la société d'importation LG» pour demander les prestations de service après-vente. En parallèle, elle a lancé sa propre marque, Starlight. Pour sa pérennité, la société a axé sa stratégie sur le développement des investissements de production basés sur un process entièrement automatisé, géré par une main-d'œuvre hautement qualifiée apte à prendre en charge le transfert technologique. Avec sa nouvelle marque, elle ambitionne de prendre une part prépondérante du marché national. Dans une conférence de presse animée en avril dernier à l'occasion du lancement de sa succursale en Algérie, le directeur général de LG Algérie, Ahn Deuk Soo, a annoncé lui-même la rupture avec Essalem Electronics qui était jusque-là le représentant officiel de LG en Algérie pour le volet électroménager. Selon lui, LG Algérie veut marquer «la rupture avec l'ancien profil de bureau de liaison et s'efforcer de s'inscrire en position de leader».