En marge de l'inauguration des nouvelles structures de Racinauto à Tizi Ouzou, le directeur général de Renault Algérie, Stéphane Galoustian, a formellement démenti les propos selon lesquels son entreprise aurait conclu avec les autorités algériennes un quelconque accord concernant la mise en place d'une chaîne de montage de véhicules Renault en Algérie. Pour sa part, Jacques Chauvet, leader du comité management Euromed pour le groupe Renault, a déclaré au cours de la même conférence de presse : «Nous avons discuté avec les autorités algériennes, mais nous n'avons conclu aucun accord. Nous y tenons toujours à ce projet et nous attendons la reprise des négociations qui, je pense, vont se faire bientôt, du moins, on l'espère.» L'orateur, qui ne s'est pas exprimé longtemps sur ce dossier, n'a pas caché qu'«il existe effectivement des blocages». Aucun accord n'a été conclu Ainsi, les propos du responsable de Renault Algérie ne divergent point avec les déclarations du ministre du Commerce, M. Benbada, s'agissant de la bonne volonté des deux parties. Mais cela montre tout de même qu'il existe des blocages dont la nature n'a pas été exprimée par les responsables de Renault Algérie.Lors d'une déclaration à la presse, à la fin du mois de septembre dernier, le ministre avait soutenu qu'«il n'y a pas eu de consensus sur les conditions du lancement de la chaîne de montage. Chacune des deux parties a posé ses conditions. L'Algérie a exigé des responsables de Renault d'assurer une plus grande intégration, le transfert de la technologie, un réseau de distribution efficace et des possibilités d'exportation. Ce que Renault n'a pas accepté». L'implantation d'une chaîne de montage de véhicules de tourisme en Algérie a été évoquée avec l'ouverture du marché de la distribution automobile. Il était prévu à cet effet que les concessionnaires investissent dans le montage après l'installation de leur réseau de distribution et de vente de véhicules.