Les mandataires inscrivent dans leur registre revendicatif la sécurisation du marché d'El Kerma et de son périmètre. Le problème de la proximité de la décharge publique est un autre point noir mis en exergue. Faut-il quitter le vieux marché de gros des fruits et légumes de Cuvelier pour la nouvelle structure d'El Kerma ? C'est la question qui revient sans cesse dans la bouche des mandataires qui semblent à présent redouter la qualité de l'assiette de terrain. Leur inquiétude est d'autant plus grande qu'ils viennent d'émettre des réserves sur la solidité du terrain. Les mandataires, qui attendent le feu vert du ministère de tutelle pour leur transfert, sont réticents à l'idée de quitter le vieux marché. Les raisons invoquées par les mandataires concernent particulièrement le terrain dont le taux de salinité est, selon eux, avéré. Ils arguent le fait de la construction de la super structure sur cette assiette de terrain menacée à long terme par l'effet de glissement. L'ensemble des 190 mandataires dûment munis d'un registre de commerce (sur 204 inscrits) activant au marché de Cuvelier craignent en effet un affaissement lent mais certain du terrain. Cette situation est notamment caractérisée par la proximité du marché d'El Kerma avec la Sebkha. Les mandataires n'en continuent pas moins de porter des griefs acerbes contre la réalisation des stands. Ils mettent en cause leur exiguïté (50 mètres carrés) alors que certains d'entre eux activent dans des commerces de 300 mètres carrés. Les mandataires inscrivent dans leur registre revendicatif la sécurisation du marché d'El Kerma et de son périmètre. Le problème de la proximité de la décharge publique est un autre point noir mis en exergue. «Aucune décision pour la fermeture de cette décharge sauvage et encore moins le règlement du problème du transport des gros camions vers El Kerma n'ont été aplanis par l'administration», affirment-ils. En attendant, les locataires du vieux marché multiplient les démarches en vue d'une gestion moderne du marché d'El Kerma.