Plusieurs parents d'élèves de l'école Bensotra Djillali de la cité Zaaroura sont venus, mécontents, faire part d'une «exclusion injuste de leurs enfants de la prime de scolarité». Les plaignants, des pères de familles au chômage, disent «ne pas comprendre pourquoi cette disqualification alors qu'ils sont sans emploi». L'un d'eux, B.D, pour ne citer que celui-là, évoque «son octroi précédemment par les services de la daïra et la direction de l'école». Contactés, les services de l'Education ainsi que ceux de la daïra se rejettent la balle sur l'octroi ou non de cette fameuse prime des 3000 dinars. À Tiaret, l'Académie avance que «90.000 élèves perçoivent cette aide soit avec 5000 de plus que l'année dernière» et que «la commission de daïra établit les listes suivant des priorités préétablies». Notre source ajoute «qu'en plus des enfants victimes du terrorisme et les orphelins viennent les élèves issus de parents démunis ou à faibles revenus». L'année dernière, une mission de contrôle, effectuée dans un établissement scolaire à Tiaret, a fait ressortir «une grave déviation dans l'octroi de cette prime». Ceux chargés de son octroi l'auraient détourné mais les sanctions infligées n'ont pas été à la hauteur de la faute commise. Une méprise qui fait délier des langues et susciter des supputations de bon aloi.