La faculté des sciences de la nature et de la vie (SNV) de Constantine a accueilli hier plus de 1 100 inscrits au concours national d'entrée en première année de post-graduation dans la filière biologie (système classique), organisé par l'université Mentouri. Les postulants à ce concours sont venus de différentes wilayas du pays dont on citera Oran, Alger, Sétif, Ouargla et Biskra. Les concouristes ont passé trois épreuves portant sur la biologie générale, la génétique ainsi que sur la biochimie et la microbiologie générale. Pour d'aucuns, ce nombre considérable de candidats participant à ce concours est imputable au fait que celui-ci représente le dernier du genre, faut -il le préciser, concernant les étudiants issus de l'enseignement classique. C'est ce qui explique, en effet, cette affluence massive des étudiants en biologie pour uniquement 8 postes accordés par l'administration universitaire. Outre cela, cet engouement s'explique également par le fait que l'absence de débouchés pour les détenteurs de diplômes en biologie, incite davantage les étudiants à vouloir poursuivre des études en post-graduation qui leurs permettraient d'enseigner à l'université. Partant, pour tous ceux qui ont suivi un enseignement classique, ce concours est perçu comme une dernière chance de faire des études poussées et d'assurer un poste d'emploi au sein de l'université. La réforme de l'enseignement supérieur qui s'est traduite depuis la rentrée 2004-2005 par l'adoption du système LMD, articulé autour de trois niveaux de formation, à savoir licence-master-doctorat est en voie, il est vrai, d' «exterminer» définitivement toute trace de l'enseignement classique et par la même, de réduire à néant les chances des étudiants natifs de cet ancien système de pouvoir, désormais, accéder en post-graduation.