Ecroués la veille, le P/APC et 11 citoyens de la commune de Talassa, arrêtés suite au sit-in observé devant le siège de l'APC, ont été jugés hier par le tribunal de Ténès. Le maire a été condamné à six mois de prison avec sursis, 5 citoyens à 2 mois de prison avec sursis et les 6 autres ont bénéficié de la relaxe.Ils étaient poursuivis pour les chefs d'inculpation «d'incitation à attroupement et d'attroupements non autorisés». Lors de l'audience, les mis en cause ont rejeté ces accusations, déclarant n'avoir agi sur ordre de personne. Ils ont fait savoir qu'ils ont organisé ce sit-in pacifique, juste pour réclamer le retour de leur P/APC qui avait été, selon eux, victime «d'un règlement de comptes». Rappelons que suite à la «destitution» de cet élu, provoquée par un retrait de confiance des membres de l'assemblée, de nombreux citoyens de la commune rurale de Talassa avaient occupé le siège de la municipalité, la semaine dernière. Ils exigeaient la réintégration du P/APC qui, d'après eux, avait «consenti beaucoup d'efforts pour la reconstruction de cette localité déshéritée». A signaler que l'élu en question (un cadre universitaire) avait été chargé, il y a quelques années, de la traduction en anglais d'une étude d'aménagement de la région de Chlef… pour le compte de la wilaya !