Les habitants de cette commune, l'une des plus anciennes de la wilaya, ont bénéficiéde cette commodité 48 ans après l'Indépendance. Les habitants de la commune de Medjez Amar, distante de 8 km du chef-lieu de wilaya, ont vécu hier une journée mémorable. 850 foyers de cette agglomération ont vu parachever les travaux de raccordement au réseau de gaz naturel. Cet événement majeur intervient après des lustres d'utilisation de combustibles primitifs tels le bois et le charbon, et depuis l'Indépendance le mazout et le butane. En effet, de nombreux habitants se sont rassemblés, hier matin, sur le parvis de la mairie de Medjez amar pour assister à la mise à feu d'une torche symbolique, et ce en présence du maire de la ville, du directeur des mines et de l'industrie, des cadres de la Sonelgaz et des autorités civiles et militaires. Les gens étaient soulagés de tant d'années de contrainte. Ils nous ont déclaré: «Medjez amar est probablement l'une des plus anciennes communes de la wilaya de Guelma de plein exercice en 1874. Nous avons souffert le martyre durant la guerre de libération. Après 48 années d'indépendance, nous goûtons enfin aux commodités». Selon les représentants de la SDE, direction de la distribution de Guelma, la consistance physique du projet englobe un réseau de 24 km qui touche également les localités de Haddouche, Salah Salah et Aggabi. Pour ce qui est de la consistance financière, le montant engagé est de 48 MDA (milloions) inscrit au quinquennal 2005-2009. Ainsi, Madjez Amar est, nous dit-on, la dernière commune à bénéficier du gaz de ville au titre du précédent quinquennal. Les communes voisines restantes, telles Houari Boumédienne, Sellaoua Announa et Ras El Agba, sont programmées pour le quinquennal 2010-2014. Notons que les habitants de Medjez Amar désireux d'effectuer une installation de gaz de ville au niveau de leur domicile sont invités à déposer une demande auprès de la DD de Guelma et s'acquitter d'une facture de 10 000 dinars. Les entreprises ou artisans choisis par le demandeur des travaux doivent être impérativement agréés par la Sonelgaz. À Guelma, il en existe 14 homologués, souligne un responsable de Sonelgaz. Dans cette optique beaucoup de citoyens que nous avons rencontrés à Medjez Amar approuvent ces recommandations et directives, car ils ont conscience des dangers du gaz. Notons enfin qu'un premier foyer de cette localité a été alimenté en gaz de ville. «Beaucoup d'autres emboîteront le pas à cette famille!» s'exclament des citoyens.