La wilaya d'Oran renferme plus de 200 grottes remontant à la Préhistoire dont celles du Murdjadjo. Ces cavernes vont bénéficier d'une étude d'aménagement. Dans le cadre de la réhabilitation du patrimoine paléographique, plusieurs sites historiques et monuments classés bénéficieront, d'ici 2014, dans une optique de préservation et de valorisation, a-t-on appris d'une source proche de la wilaya d'Oran. Dotée d'une enveloppe financière de l'ordre de 220 milliards de centimes, elle concerne le minaret de la mosquée La Perle située à proximité de la place éponyme à Sidi Houari. Cet édifice de la période ottomane qui date de 1797 se particularise par une architecture purement maghrébine. Cette opération de réhabilitation touchera également l'église Saint-Louis. Cet édifice sera reconverti en bibliothèque, a-t-on indiqué de même source. A l'heure actuelle, une partie importante de cet édifice abrite le centre culturel de Sidi El Houari alors qu'une autre partie est gérée par la section d'Oran de l'Office national d'exploitation et de gestion des biens culturels (OEGBC). La porte d'Espagne, datant de 1789 bénéficiera, quant à elle, de deux opérations concernant l'aspect de l'étude de faisabilité et de réhabilitation. La wilaya d'Oran renferme plus de 200 grottes remontant à la Préhistoire dont celles du Murdjadjo. Ces cavernes vont bénéficier d'une étude d'aménagement et d'amélioration, en plus de l'élaboration d'une étude de réalisation d'un plan de protection de l'abri d'Albin implanté au lieudit Kouchet El Djir. Pour rappel, la wilaya d'Oran dispose de plusieurs sites archéologiques et historiques remontant à diverses époques dont 24 seulement sont classés. Les quartiers de Sidi Houari et d'El Hamri ont été par ailleurs destinataires de deux programmes parallèles de reconstitution et d'embellissement des immeubles et des habitations précaires pour un montant de 2,5 milliards de dinars. Ces deux projets sont innovateurs compte tenu de leur importance sur les plans urbanistique, architectural, touristique et social et au regard des particularismes et des us du quartier de Sidi Houari. L'ancien centre ville d'Oran renferme à lui seul plus de 64 sites historiques dont la majorité fait l'objet de restauration. La combinaison de tous ces efforts donnera un coup de fouet à un secteur qui a toujours été considéré comme le parent pauvre de la «chose» culturelle. Ainsi, les anachronismes inhérents à la sauvegarde de l'identité, de la mémoire et du patrimoine n'en sortiront que grandis à l'avantage de la mémoire collective et de la jeunesse post-indépendance.