Le retrait de Saïd Allik du conseil d'administration de la SSPA/USMA tourne une page de l'histoire du grand club algérois. Sous son ère, l'USM Alger a presque tout gagné. Saïd Allik a donné une autre dimension au club de Soustara. Revenu au club aux débuts des années 1990, après avoir été joueur sous les couleurs noire et rouge, il a propulsé l'USMA, avec le concours des autres dirigeants, vers les cimes du football algérien. A l'USMA, il était devenu un monument… vivant. Fatigué par plus de 16 ans de labeur, il a décidé de ne pas accompagner son club de toujours dans le début de l'aventure professionnelle. Interrogé mercredi sur son avenir à l'USMA après la sortie médiatique de l'actionnaire majoritaire à la SSPA/ USMA, Ali Haddad, l'ancien milieu de terrain de l'USMA et de l'USM El Harrach, dont il a porté les couleurs pendant quelques saisons, avoue sa «lassitude et l'intérêt de rester à l'USMA à la lumière de ce qui s'est dit ces derniers jours. Je ne suis pas disposé à faire le combat de trop. Pendant 18 ans, j'ai donné le meilleur de moi-même à l'USMA. Aujourd'hui, je ne me senst plus en phase avec ce qui se dessine. L'USMA est un patrimoine sportif qui n'a pas de prix. Je refuse qu'il soit réduit à un chiffre ou une sommed'argent. Tout le monde connaît mon engagement vis-à-vis du club. J'ai donné des années de ma vie au club souvent au détriment de ma famille et je ne le regrette pas», souligne celui dont le nom sera pour toujours associé aux heures de gloire du club algérois. Nul doute qu'il mettra à profit l'assemblée générale extraordinaire du CSA/USMA, prévue le 24 octobre prochain au stade Omar Hamadi, pour éclairer les membres de l'AG sur les secrets de son départ.