Les habitants du village Aït El Hadj, dans la commune de Tala Hamza, reviennent à la charge, dans une correspondance datée de septembre dernier et adressée aux autorités locales dont le wali de Béjaïa, pour renouveler leur opposition ferme à l'activité encombrante des stocks à céréales, implantés à proximité de leurs habitations. «Malgré nos plaintes successives pour la fermeture des stocks à céréales implantés à proximité de nos habitations, nous avons le regret de constater que jusqu'à ce jour rien n'a été fait pour garantir la tranquillité des habitants du village Aït El Hadj de la commune de Tala Hamza», écrivent les riverains sous l'égide de l'association du village. Les rédacteurs de la requête dénoncent le «laxisme» des autorités locales qui, disent-ils, n'ont pas pris en considération leur plainte soulevée maintes fois. Par ailleurs, ils mettent en garde contre les nuisances sonores générées par cette activité. Contacté, le P/APC de Tala Hamza, M. Smili Ahmed, explique que l'exécutif communal n'est pas en mesure d'autoriser ou d'interdire de telles activités. «C'est vrai que c'est une activité nuisible et que les citoyens l'ont dénoncé à travers des courriers adressées aux instances locales. En revanche, il faut savoir également que cette activité, comme toute autre, revêt un apport économique important pour notre commune», soutient notre interlocuteur. Il est utile de signaler que les riverains qui ne comptent pas lâcher prise, menacent de recourir à une manifestation de rue pour se faire entendre.