Les habitants du village Aït El Hadj, dans la commune de Tala Hamza, se plaignent de perturbations récurrentes sur le réseau AEP. M. Smili, le P/CAP, reconnaît que le réseau d'adduction est « défaillant » du fait de sa vétusté. « La chaîne de refoulement Djebira-Ighil Ouberouak est tellement défectueuse que le taux de déperdition atteint 65%. Nos services interviennent jusqu'à 60 fois par mois. Il va falloir une enveloppe de 50 millions dinars pour rénover le réseau d'AEP alimentant les villages de la commune à partir du château d'eau d'Ighil Ouberouak sur 5 Km linéaire », a-t-il expliqué. Toutefois, notre interlocuteur n'admet pas l'idée que la « mauvaise » gestion de la distribution de l'eau potable, induite par la vétusté du réseau, soit imputée à l'APC. « Nos citoyens se trompent parfois. Concernant la gestion de l'eau, ils doivent saisir qui de droit, l'ADE en l'occurrence, à qui échoit cette tâche. En tant qu'élus locaux, nous avons certes fait des efforts en étant à l'écoute de la population et en transmettant ses inquiétudes aux instances concernées », tient à rectifier M. Smili. Par ailleurs, a-t-il rassuré, la direction de l'Hydraulique a promis de prendre en considération les revendications des villageois en ce qui concerne l'eau potable. « Les inquiétudes des villageois sont légitimes et nous avons soulevé le problème au wali, lors de sa visite dans la commune », a-t-il encore précisé. Invité à réagir aux réclamations des habitants du même village qui se disent indisposés par les poussières émanant des stocks à céréales adjacents à leurs habitations, le P/APC précise que le bureau d'hygiène de la commune a procédé, en juillet 2008, à la mise en demeure de l'exploitant. « Le propriétaire que nous avons rappelé à l'ordre est soumis aux recommandations d'hygiène », a-t-il encore ajouté. Mais les citoyens concernés affirment pour leur part que les nuisances dénoncées continuent encore à sévir. Sur le plan du développement, la priorité cette année semble avoir été accordé à l'aménagement urbain. 110 millions de dinars, injectés dans le cadre du budget sectoriel, ont été consacré aux travaux d'aménagement de deux sites, à savoir Thanout et Bouseltane, tandis que Aït Smail, Aït M'Barek et Ighil Ouberouak seront, à leur tour, concernés par un programme similaire dans un proche avenir. Les travaux sont en cours et consistent en des aménagements des bas-côtés, électrification des routes et bétonnage des trottoirs. Dans le même registre, la route traversant la localité Irayahen a connu, quant à elle, des améliorations urbaines à la faveur des programmes PCD 2007. Les travaux ont porté également sur l'électrification et le drainage des eaux pluviales, le tout pour un montant de prés 20 millions de dinars.