Cette avalanche d'intoxications alimentaires, qui s'est abattue sur la région de Mostaganem en l'espace de 3 jours, a concerné 327 personnes. Après une première intoxication intervenue lundi dernier dans la ville de Mesra, ce sont tour à tour les agglomérations de Bouguirat, Saf Saf, Touahria, Mansourah et Mostaganem qui sont au cœur d'une série d'intoxications. Cette avalanche d'intoxications alimentaires, qui s'est abattue sur la région de Mostaganem en l'espace de 3 jours, a concerné 327 personnes. Après celle, ayant touché 65 enfants et adolescents de la commune de Mesra en milieu de semaine, les services de veille sanitaire ont enregistré une extension de cette intoxication à 235 autres citoyens habitant la région. Ce qui portera le nombre de personnes concernées à 300 patients. Pour l'instant, le dénominateur commun à ces victimes serait une boulangerie du centre de Mesra où elles auraient consommé des pâtisseries fraîches. Ensuite, ce sont des internes de l'école paramédicale de Mostaganem, au nombre de 27, qui ont été victimes d'une intoxication. Dans ce cas, ce sont les ingrédients consommés lors du petit déjeuner du jeudi dernier qui en sont responsables. La plupart des patients ont été soignés sur place grâce à l'intervention du service médical de la Protection civile du chef-lieu de wilaya. Six cas, jugés sérieux, ont été évacués vers l'hôpital de Mostaganem. En fin de semaine, on apprenait que des cas sporadiques d'intoxications ont été signalés dans les localités de Bouguirat, Touahria, Mansourah et Saf Saf. Á ce jour, l'ensemble des cas répertoriés n'ont pas présenté de gravité. Une panique généralisée Cependant, les véritables causes à l'origine de ces intoxications devraient être rapidement portées à la connaissance des populations afin de mettre un terme à la psychose qui s'est emparée des familles. Nombreux sont les observateurs qui se risquent à cultiver le doute sur les causes retenues jusque-là. Ces derniers n'excluent pas d'autres facteurs, lorgnant ostensiblement sur la qualité de l'eau potable. La publication du rapport élaboré par la commission d'enquête devrait mettre un terme à cette psychose. De sources médicales, on ne signale aucune évacuation vers les UMC du chef-lieu de wilaya, ce qui tendrait à prouver que la situation est maîtrisée localement. Nos sources parlent également d'une psychose habituelle, symptomatique, d'une population rurale, responsable de l'amplification du phénomène. Il semble que la mobilisation rapide et coordonnée du corps médical a permis une bonne prise en charge de l'ensemble des citoyens concernés. Toutefois, le nombre réel de malades est bien inférieur aux nombres de personnes ayant afflué sous l'effet de panique vers les centres de santé. En réaction de cette série d'intoxications, les services de contrôle de la qualité, auprès de la wilaya, ont procédé à des contrôles d'hygiène au niveau des boulangeries et pâtisseries de la ville. Suite à cette opération, pas moins de 11 boulangeries et pâtisseries ont été fermées pour manque d'hygiène.