Les responsables de la gare routière de Yaghmouracen ont tiré, jeudi, la sonnette d'alarme sur les conséquences du non-respect des clauses du cahier des charges par certains transporteurs qui assurent la liaison entre Oran et Hammam Bouhadjar, notamment. Lors d'un point de presse tenu au siège de la gare routière, Lardja Amar, responsable de cette infrastructure, a mis en évidence ces contraintes qui ne reflètent par l'organisation de gestion de la gare routière. Le refus par certains opérateurs de s'acquitter du droit de stationnement est soulevé par le responsable. Il soulignera à ce propos les retombées de cette situation qui ne sera pas bénéfique pour l'entreprise de gestion qui emploie 38 travailleurs. «Nous avons des droits mais aussi des devoirs envers le citoyen et l'administration locale dont nous sommes tenus d'honorer les charges», explique Lardja Amar. Le non-paiement du droit de stationnement exposerait les opérateurs réticent à une série de mesures draconiennes, affirme le même responsable. Le montant de cette taxe, de 120 dinars par rotation, participe de façon directe à la bonne marche de cette gare routière, selon ses responsables. «Nous ne demandons que l'application de la clause 4 du décret 417 contenue dans le cahier des charges», indique-t-on. 140 opérateurs assurent le transport (grandes et petites lignes) à plus de 400 voyageurs vers les destinations de l'Ouest et du Sud du pays à partir de la gare routière de Yaghmouracen.