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Instantané : Ecole de la terreur ?
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Publié dans El Watan le 24 - 10 - 2010

Nos écoles sont-elles devenues un terreau de la violence ? L'usage de la brutalité dans l'éducation des enfants dans le milieu scolaire serait-il une solution qui convient à les faire épanouir ? S'il est vrai que des professeurs se voient menacés ou insultés par des potaches du CEM ou du lycée, qu'en est-il de l'enfant pas plus haut que trois pommes, dont l'instit' lui fait subir des sévices corporels et autres actes aussi vexatoires qu'humiliants ? Une théorie éducative traumatisante à laquelle recourent ces dernières années certains instit' du palier primaire, justifiant leur geste par le souci d'entretenir une discipline de fer et «pour le bien de l'enfant».
Les cas relevés sont légion dans nos établissements scolaires où des parents d'élèves s'élèvent contre cette règle «pédagogique» aussi agressive que sauvage de plus en plus répandue : des bambins de 9 et 10 ans se font maltraiter sous l'œil passif, ou complice parfois, de la direction. Un phénomène qui ne favorise pas moins l'échec scolaire en fin de parcours, né du climat délétère qu'instaurent des instituteurs et institutrices censés être un parangon en matière de psychopédagogie de l'enfant. C'est le cas d'une des écoles sises à El Achour où des bambins de 4e et 5e années sont soumis à de mauvais traitements.
L'on ne se contente plus de sermonner l'enfant, lui administrer la punition «modérée» comme le mettre au «piquet», lui asséner une falaqa sur le bout des doigts ou encore lui faisant recopier dix fois la table de multiplication ou une conjugaison dans les différents temps. Le temps est plutôt aux coups de colère de l'instit' qui décharge son fiel avec démesure et à ses coups de poing qui envoient le chérubin parfois dans les «décors» avant de tomber dans les vapes. Cet usage «musclé» de l'instit' entraînera sans nul doute la perte d'intérêt chez le gosse, et subséquemment la fugue ou l'abandon de l'école.
Pourtant, la loi 08-04 du 23 janvier 2008, en vigueur depuis 2009, portant orientation sur l'éducation nationale et fixant les dispositions fondamentales régissant le système éducatif national, stipule, entre autres, que «les châtiments corporels, les sévices moraux et toutes formes d'actes vexatoires sont proscrits dans les établissements scolaires et les contrevenants s'exposent à des sanctions administratives, avec poursuites judiciaires». Nourri dans un humus chargé de violence et pétri dans le moule antipédagogique, n'est-ce pas que l'enfant frappé apprend à frapper les autres ?


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