Les nuisances, propres aux chantiers du bâtiment, ont dans le cas des promotions immobilières en construction à Sidi Ahmed, « enjambé » les semblants de grilles de délimitation, pour déborder. Déjà mi-éprouvés mi-consentants par le fait que leur quiétude est rompue par le bruit des grues et des marteaux, les habitants de la cité sont excédés par la disparition des trottoirs et le déversement des matériaux sur une part de la chaussée, causant son rétrécissement. D'où une gêne de la circulation. A la moindre averse des gravats et du sable sont entraînés embourbant les caniveaux et bouchant les conduites d'évacuation. Certains trottoirs défoncés par des travaux sur le réseau d'alimentation en eau tardent à être achevés. Un regard de visite en cours d'ouvrage au rond-point de la cité n'est à ce jour pas achevé et l'armature en ferraille reste saillante ce qui représente un danger pour les petits écoliers de l'école primaire mitoyenne. Les parents s'en plaignent et nous montrent leurs enfants emprunter carrément la chaussée, car les trottoirs sont engloutis par les chantiers.