Réalisées sous le cachet de travaux d'urgence, les opérations d'aménagements urbains effectuées par de jeunes entrepreneurs au niveau du centre ville de Relizane au lendemain de l'annonce de la visite présidentielle il y a de cela des mois - visite qui n'a finalement pas eu lieu - resteront certainement en travers de la gorge de leurs opérateurs. En effet, non encore régularisés et ne voyant rien venir à l'horizon, ces entrepreneurs sollicitent le ministère de l'Intérieur pour trouver une solution à leur inquiétante situation: «Nous avons répondu favorablement à l'appel des collectivités pour embellir la cité. Nous avons achevé nos travaux, un P.-V. de réception a été dûment signé avec les services techniques de l'APC avant que cette dernière ne nous surprenne par sa décision de diligenter une commission pour contrôler les mêmes travaux alors que nous avons établi nos factures et versé les 5% de caution, notent-ils. Nous sommes engagés dans le secteur du bâtiment dans l'espoir de contribuer à l'essor économique de la région; seulement, les rouages administratifs et les lourdeurs bureaucratiques nous ont coupé les jambes», écrivent-ils en accusant l'administration de négligence du dossier. Du côté des collectivités locales de Relizane, l'on affirme que les services concernés se sont penchés sur ces cas en vue d'une régularisation dans les jours à venir.