Créées il y a plus de dix ans, les deux nouvelles villes Ali Mendjeli et Massinissa demeurent des agglomérations, consistant en assemblages de centaines de bâtiments. La ville de Massinissa, d'une capacité de 17 376 logements, et une population attendue de 106 800 habitants, est très difficile à gérer, à l'instar de celle de Ali Mendjeli; elle souffre de sérieux problèmes, liés notamment au transport, à l'éclairage public, l'électricité, etc. Que faudrait-il donc faire pour lui assurer, à long terme, une bonne gestion afin de transformer cette agglomération en ville digne de ce nom ? Lors d'une visite d'inspection, hier, à cette nouvelle ville, le wali, Noureddine Bedoui, a estimé qu'il faut opter pour une nouvelle stratégie, à savoir intégrer des pôles urbains à petite et à moyenne dimension, gérables et maîtrisables au sein des cités mêmes. Cela, permettra d'éviter, plus tard, certains dysfonctionnements dont pourrait souffrir cette ville, si elle devait rester sans îlotage. D'autant plus, précise le chef de l'exécutif, que «les moyens actuels ne permettent pas de gérer des cités entières en bloc». En matière de logements, l'on saura que c'est à la commission de daïra d'étudier désormais les listes des souscripteurs pour les remettre ensuite aux promoteurs. Par ailleurs, le wali donnera instruction de mettre à la disposition des habitants, à partir de cette semaine, des bus de l'entreprise de transport de constantine (ETC), sachant que la population souffre d'un manque cruel de bus et de taxis.