Ce vendredi 29 octobre 2010, des journalistes de la presse écrite à Mascara se souviennent de leur collègue Kaddour Bousselham. Ils commémorent sa disparition seize ans après. Kaddour Bousselham, pour ceux qui ne l'ont pas connu, a débuté sa carrière en qualité de correspondant de La République. Après la reconversion de ce dernier en langue arabe, Bousselham rejoint El Moudjahid avant d'atterrir à la rédaction de l'Horizon à Alger puis chef de bureau à Mascara. Il a été enlevé, samedi 29 octobre 1994 à 20h10, par un groupe de terroristes armés. Trois jours après, il sera lâchement assassiné. Né le 2 septembre 1947 à Hacine et père de six enfants, Kaddour Bousselham est mort le 29 octobre 1994. Ce jour-là, il sera victime de la bête immonde. Natifs de la même région que le regretté, deux de nos confrères évoquent le passé. Abdelkader Benmechta, journaliste de Liberté, dira: «il a été victime de son courage car il a osé défier les terroristes qui lui ont adressé plusieurs lettres de menaces lui intimant l'ordre de cesser d'exercer la profession». Le journaliste de Le Soir d'Algérie, Mohamed Meddeber, ajoute: «Nous témoignons de son courage et de sa générosité».