Ce dispositif, financé par la commission européenne à hauteur de 5,2 millions d'Euros de budget annuel, a déjà profité à 600 jeunes chercheurs. Abdelhamid Djekoun, recteur de l'université Mentouri de Constantine et hôte de la 8è édition des journées Euro-méditerranéennes Averroès, dira, en préambule de son discours inaugural : «Après deux années de mise à l'épreuve, c'est l'heure d'établir un bilan du programme d'échanges universitaires Averroès auquel nous attachons une attention toute particulière en cette période où l'internationalisation des formations s'impose comme une nécessité incontournable.» L'édition en question s'est déroulée du 3 au 4 novembre à la tour administrative du campus central de l'université Mentouri. Réunissant un consortium d'une vingtaine de partenaires issus des deux rives de la Méditerranée, nonobstant une cinquantaine d'autres (associés), dont des acteurs socio-économiques nationaux et étrangers, ce dispositif financé par la commission européenne à hauteur de 5,2 millions d'Euros de budget annuel a déjà profité à 600 jeunes chercheurs, enseignants et personnels d'encadrement issu de la communauté universitaire. Dans ce canevas, selon les chiffres affichés par les organisateurs de l'université, cette dernière a bénéficié, pour sa part, de 37 bourses de perfectionnement à l'étranger, dont 18 au profit d'étudiants en licence, considérés en raison de leurs brillants résultats comme faisant partie d'un pôle d'excellence, 8 à des postulants au Master, 6 au doctorat, 1 au post-doctorat et 4 représentants des personnels administratif et pédagogique. On signale aussi, qu'en marge de ce programme d'échanges Averroès, l'université a paraphé plusieurs accords de coopération et de co-tutelle de thèse avec les universités d'Aix-en-Provence, Marseille, Montpellier, Perpignan et Liège. Des retombées positives de même niveau et de même amplitude sont également attendues dans le sillage de la mise en œuvre d'un programme sensiblement identique baptisé projet Tempus «DEFI Averroès». Son objectif, clairement affiché, est de développer l'employabilité dans les filières d'ingénierie, par ailleurs très prisées par nos étudiants.