Les autorités américaines ont soumis le prix Nobel de la paix 2005 et chef de l'AIEA, l'Egyptien Mohamed El Baradei, à une fouille au corps alors qu'il s'apprêtait à décoller d'un aéroport de Boston (Est des Etats-Unis). Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et son épouse ont été soumis dimanche à l'aéroport Logan de Boston à un contrôle approfondi, apparemment causé par leur patronyme. Cet incident a « beaucoup fâché et embarrassé » le prix Nobel de la paix, qui devait rencontrer hier le secrétaire d'Etat américain, Condoleezza Rice, a précisé un diplomate joint à Washington depuis Vienne. Le directeur adjoint de l'AIEA, David Waller, a pour sa part assuré que M. El Baradei avait considéré l'incident comme « un malentendu », « sans importance », et avait « apprécié que le gouvernement américain se soit assuré qu'un problème de ce genre ne se reproduirait pas ». M. Waller - qui a, dans le passé, travaillé pour l'ancien président américain Ronald Reagan - a précisé qu'il avait contacté « quelques personnes au département d'Etat et qu'elles s'étaient mises en quatre pour s'assurer qu'une méprise de ce genre ne se reproduirait pas ».