Le sélectionneur national de l'équipe olympique, Azzedine Aït Djoudi, à la tête de la sélection depuis sa prise de fonction au mois d'octobre dernier, avec en ligne de mire les éliminatoires aux JO 2012 de Londres et à la veille du déplacement de l'équipe à Tunis pour son second stage, a tenu hier matin un point de presse au niveau du centre de presse de l'OCO. Accompagné de son staff, le coach national à d'emblée fait un petit bilan, jugé positif, du travail effectué depuis plus d'un mois. «Nous sommes poursuivons le travail effectué par mon prédécesseur, en l'occurrence Abdelhak Benchikha, qui m'a laissé une ossature que nous sommes en train de compléter en apportant quelques changements avec plusieurs éléments que nous avons testés. Je suis d'ailleurs très satisfait du niveau individuel des joueurs, même si j'ai des appréhensions concernant le volume de jeu de certains joueurs dans leur club, lesquels commencent toutefois à gagner de plus en plus de temps de jeu à l'image de Sayah, Bitam, Khoutir Zuiti, Sidhoum et bien d'autres. Et aux autres de s'imposer», déclarera Aït Djoudi, qui mettra en exergue la difficulté de prospecter et de trouver des éléments de cette tranche d'âge (joueurs nés entre 1989 et 1991). Pour ce qui est des objectifs qui lui ont été assignés, le sélectionneur des U 23, a tenu à préciser que l'objectif principal reste la qualification aux prochains Jeux olympiques de Londres, mais aussi les Jeux Africains et éventuellement les Jeux panarabes. «La dernière participation de l'EN d'Algérie aux JO remonte à 1980. Il est donc clair que notre but demeure de qualifier cette équipe aux JO de Londres, ce qui est notre priorité absolue. Le stage de Tunis s'inscrit dans cette optique, où il est important d'offrir aux joueurs des joutes internationales pour qu'ils s'aguerrissent. Et c'est pour cela qu'on multiplie les contacts pour un maximum de matchs et j'espère que l'on pourra disputer au moins une joute internationale par mois», espère le coach, qui se dit très optimiste pour la réalisation de cet objectif. «Une qualification aux Jeux olympique n'est pas une mince affaire, mais au vu de ce que j'ai constaté jusqu'ici, je suis très optimiste dans la mesure où les indices sont là. Il faut dire aussi que la fédération ne lésine pas sur les moyens pour réaliser cet objectif, en me donnant carte blanche» et de poursuivre «l'objectif demeure les JO de 2012, mais il n'empêche que notre souci et celui de la fédération, est de bâtir une équipe d'avenir». Aït Djoudi, et à quatre mois du premier match des éliminatoires des JO, prévu entre le 25, 26 ou 27 mars prochain à Alger, face au Madagascar, soulignera que même s'il a l'ossature de son équipe, il poursuivra la prospection. «L'ossature je l'ai. Cela ne m'empêchera pas de poursuivre la prospection dans la mesure où nous avons une liste des joueurs à voir. Notre gros problème demeure celui de gardien de but où nos portiers ne sont pas titulaires dans leurs clubs respectifs. Dans les autres compartiments, les choses sont tout autre, avec juste des réglages à apporter», a expliqué Aït Djoudi, qui avouera n'avoir aucune information concernant son prochain adversaire en match officiel, en l'occurrence Madagascar. Un pays que le sélectionneur des Olympiques connait bien, pour avoir jouer un match de Ligue de champions avec l'USMA Alger.