En dépit des résultats relativement satisfaisants avec deux matches nuls à l'extérieur et une victoire sur 3 des 4 rencontres jusque là joués dans le groupe, la JSMT version Ali Boumediene-Naak n'arrive pas à convaincre, du moins à apaiser les appréhensions de ses fans. L'équipe que drive Houhou a été presque totalement remaniée et ne donne pas l'étoffe d'un team capable de jouer un rôle déterminant cette saison. À les voir évoluer face aux Widadis de Tissemsilt (O-O) et une victoire à l'arraché (2-1) face à Ouled Naïl en plus du nul rapporté de son premier déplacement face à la seconde équipe de Hydra, il y a comme cette impression que les dirigeants ont joué avec le feu en laissant partir toute l'ossature de l'équipe. Une équipe qui est restée l'ombre d'elle-même mise à part l'arrivée d'un excellent gardien depuis Mecheria et le retour de l'enfant prodigue Samir. Ce dernier, fortement désillusionné samedi passé, à la fin du match contre l'IRON, ceux que les fans appellent «Kahla», est directement allé prendre son sac avec une pointe de dépit comme pour dire que ceux de ses pairs en défense ne sont pas ceux qu'ils souhaitaient. Et pour cause, Samir a été un rempart de luxe en annihilant plusieurs actions dangereuses des attaquants adverses. Sans préjuger du résultat que l'équipe récoltera de son long déplacement à Ghardaïa face à Hassi R'mel, la JSMT est loin de figurer dans la liste des prétendants à voir sortir des dents longues d'équipes telles Aïn-Defla, Hydra, Tissemsilt, Koléa et Ain-Ouessara voire Sougueur. Cette dernière, voisin d'infortune, s'est permis le luxe d'inclure dans ses rangs plusieurs ex-joueurs de la JSMT. Ceux que le «boss» Naak a fait venir ne semblent pas au top.Du moins pour l'instant. Côté finances, les caisses ont été renflouées. En plus des 7 millions de dinars en provenance de l'APC, il y aurait une enveloppe de 4 autres millions de dinars de la part de l'APW. Il est vrai que le Championnat dans sa nouvelle version ne fait que commencer mais la descente aux enfers pour les Bleus continue inexorablement à moins d'un sursaut d'orgueil qu'on nous promet.