Elle concernera des familles issues de La Casbah et celles des vieux bâtiments dont l'expertise a signalé le risque d'effondrement. L'opération de relogement se poursuivra juste après l'Aïd El Kébir. Après le relogement des familles habitant les bidonvilles, dans le cadre du programme de l'absorption de l'habitat précaire, ce sont les familles occupant des chalets et des bâtisses menaçant ruine qui seront concernées, explique Mohamed Smaïl, directeur du Logement de la wilaya d'Alger. Cette opération concernera donc, selon la même source, des familles issues de La Casbah et ceux des vieux bâtiments, dont l'expertise a signalé le risque d'effondrement. Rappelons dans ce contexte que des responsables locaux des communes de Sidi M'hamed et de Belouizdad ont tiré la sonnette d'alarme concernant les dangers qu'encourent les familles habitant des maisons qui tombent en ruine. L'on se souvient également de la victime, décédée suite à l'effondrement d'une maison fragilisée à Sidi M'hamed, ou encore du bâtiment qui s'est affaissé à Belouizdad suite aux dernières intempéries. Selon le directeur du Logement, 670 familles ont été recensées dans les différentes communes concernées par le dossier du vieux bâti. «C'est un travail continu qui se fait en parallèle avec les services de l'urbanisme (CTC) pour cerner tous les dossiers concernés par la vulnérabilité de la bâtisse», ajoutera ce responsable. Pour la commune de La Casbah, 118 familles habitant des bidonvilles ont été recasées. Elles occupaient des habitations précaires dans les quartiers de Dar El Ghoula et Lalahoum avant d'être relogées dans la cité des 1680 Logements à Birtouta. Les habitants des douirate menaçant ruine seront relogées, indique le même responsable, sans pour autant indiquer le nombre exact. M. Smaïl précisera que «le travail se fait avec le ministère de la Culture, et, parallèlement, des commissions travaillent sur l'expertise de ces maisons.» Entamée en mars dernier, et après une «pause» en octobre, après la rentrée scolaire, le processus reprendra après l'Aïd «pour ne pas perturber les enfants dans leur scolarité», selon le même responsable. Les sites d'accueil, qui n'ont pas été révélés par le directeur du Logement, seront retenus selon la disponibilité des places pédagogiques pour les familles avec des enfants scolarisés. A retenir, qu'au total, 8025 familles ont été relogées depuis le début de l'opération. A la fin de cette année, ce seront 10 000 familles à être recasées dans de nouveaux logements dans le cadre d'un plan dégagé pour la lutte contre l'habitat précaire dans la capitale, qui prévoit 35 000 logements et qui s'étalera sur cinq ans.