Jeudi dernier, les habitants du hameau d'Anouche Ali, situé à 4 km de Grarem Gouga, ont, de guerre lasse, décidé d'alerter pour la énième fois les autorités locales sur le cadre de vie déplorable de leur localité. Dans un mouvement de protestation pacifique, les concernés, encadrés par leur comité de quartier, ont délégué leurs représentants pour prendre langue avec le chef de daïra. Selon des sources locales, les villageois ont soulevé l'urgence du bitumage des voies d'accès, des trottoirs et des chaussées, défoncés suite aux travaux de réalisation des réseaux de l'AEP et du gaz naturel, sachant que ce dernier projet a été achevé il y a deux ans. D'après les mêmes sources, la réhabilitation de la route reliant Grarem à leur mechta traîne depuis l'indépendance. «En hiver, les riverains pataugent dans les cloaques et la boue, alors qu'en été, ils pâtissent de la poussière», a tonné un citoyen. Le chef de daïra aurait promis de prendre en considération les doléances des habitants, mais pas avant que la voirie et les réseaux divers (V.R.D) ne soient remis en état.