Des centaines de personnes ont battu le pavé ce matin, lundi, 22 novembre, dans la ville de Fréha, 30 kilomètres à l'est de Tizi Ouzou, à l'appel de la cellule de crise installée au lendemain de l'enlèvement de Omar Slamana. Ce dernier a été kidnappé, le 14 novembre dernier, à Aghribs et libéré, hier, à l'aube, prés du village Ait Zellal, dans la commune de Souamaâ. Lors de cette action de protestation contre les rapts, les marcheurs brandissaient des banderoles sur les quelles on pouvait lire, entre autre : « Halte aux kidnappings » et «Non au règne de l'insécurité ». Parmi la foule, l'on a remarqué la présence du père de Omar Slimana et les membres de la famille de son cousin Hend, blessé lors de même faux barrage et ayant succombé vendredi matin. Plusieurs élus de la région ont pris aussi part à cette marche qui s'est ébranlée, à 10 heures, du stade communal jusqu' au siège de l'APC où on a assisté à des prises de paroles. Les intervenants ont, tout à tour, condamné les rapts qui ne cessent de prendre de l'ampleur en Kabylie comme ils ont exhorté également les présents à rester mobilisés contre ce phénomène. « Notre région doit retrouver la sérénité. On est là pour soutenir les familles des victimes et dénoncer les kidnappings », a déclaré un élu de la région. La foule s'est dispersée à 12 heures.