Les habitants de la cité Boukhlil de Chéraga apportent des précisions aux déclarations faites par le P/APC. Dans votre édition du 9 novembre dernier, vous avez évoqué les problèmes récurrents, et notamment les inondations que vit la cité Boukhlil, dues à l'oued Chéraga dès que les pluies deviennent abondantes. A ces problèmes, le président de l'APC de Chéraga, avide ou en manque de terrains à construire, ne prévoit aucune solution sinon la délocalisation de cette cité. De plus, pour mieux masquer la carence de la municipalité, le maire jette rapidement l'opprobre sur l'agence immobilière algérienne, qui a édifié cette cité il y a une trentaine d'années. C'est pourquoi il nous semble indispensable de faire les observations suivantes : - l'oued Chéraga (sujet à débordement) a été rétréci par des constructions, des maisons individuelles. La commune n'a t-elle pas autorisé la construction de ces bâtisses ? S'il faut parler de délocalisation, le bon sens voudrait que l'on commence par ces constructions pour restituer à cet oued son lit. - Cet oued est jonché de détritus provenant surtout d'un abattoir situé devant un lycée, qui polluent l'environnement et obstruent le passage des eaux. Par ailleurs, ces déchets se retrouvent dans les avaloirs du quartier qu'ils bouchent. Des riverains n'ont-ils pas réclamé, y compris pour des raisons sanitaires, le déplacement de cet abattoir ? - Ces précisions montrent que les responsabilités de la commune de Chéraga sont établies. Elle doit les assumer en agissant, directement ou indirectement, sur les causes immédiates des inondations et de la pollution que subit la cité Boukhlil.