Dans l'après-midi de dimanche dernier vers 13 h 30, un citoyen âgé d'environs une trentaine d'années a été sauvagement agressé à l'arme blanche par deux individus. Le mobile de cette agression demeure le vol. Devant la résistance de la victime qui ne voulait pas se « séparer » de son téléphone portable, l'un des délinquants a usé de son couteau. La victime, blessée au ventre et au bras, a dû céder devant les regards hébétés des usagers de la station. La multiplication de ce genre d'agissement de la part de plusieurs groupuscules au niveau de la capitale, crée une psychose parmi les citoyens. A proximité de la Safex aux Pins maritimes, c'est un jeune couple qui a subi dans la même journée, nous signale-t-on, les affres de ce genre de groupuscules. Il a été agressé à l'aide de gourdins et de barres de fer. A Bab Ezzouar, c'est une étudiante, résidant à la cité universitaire d'El Alia, qui a fait l'objet d'une agression dans la même soirée à proximité de l'USTHB. Dans la même localité, plus précisemment à la cité Smaïl Yefsah, une jeune fille a été délestée de son sac à main. A chaque fois, le mobile des agressions demeure le vol. A El Hamiz plus d'une vingtaine d'agressions nous ont été signalées en l'espace d'une semaine. La plupart des délinquants résideraient, selon plusieurs témoignages, au lieudit El Haouch et seraient connus des services de sécurité. « Ils agissent de jour comme de nuit, avec comme point de chute le stade d'El Hamiz », diront plusieurs citoyens, qui ne manquent pas de signaler aussi que « certains dangereux délinquants spécialisés dans le vol de voitures résideraient le long de l'oued de la localité et auraient plusieurs méfaits à leur actif, entre autres les vols par escalades ». Plusieurs demeures ont été visitées par ces voleurs. La lutte contre le banditisme, que s'est assignée au début de l'été la sûreté de la wilaya d'Alger, ne semble pas avoir persuadé ces délinquants qui agissent en groupe, sous l'effet de psychotropes.