L'équipe dirigeante du Wifak Riadhi de M'sila (WRM), qui s'est fixé comme objectif d'accéder au rang de club professionnel et de jouer la saison prochaine parmi l'élite, après l'avoir raté de justesse cette année pour une affaire de stade, risque fort de voir ses objectifs revus à la baisse du fait que les entraves qui ont été à l'origine du rejet de leur candidature pour la Ligue II sont toujours de mise. Entraves qui se matérialisent par l'inexistence de stade ainsi que par le manque de moyens financiers qui sont dérisoires. D'aucuns diront de ne pas se faire d'illusions, car la situation est la même et que rien n'a été fait pour solutionner le problème du stade qui demeure la pierre d'achoppement des espoirs de la jeunesse m'silie, et l'échéance de mai pour l'homologation de l'infrastructure sportive qui permettra au WRM de siéger parmi l'élite est sérieusement compromise. Le président, Djaber Zeghlache, est très sceptique quant aux chances de voir un jour le WRM parmi l'élite, en dépit de la bonne volonté affichée depuis l'année dernière, car l'élément déterminant pour pouvoir siéger parmi l'élite est lié à l'infrastructure sportive qui fait défaut. Une condition qui constitue un paramètre exogène au fonctionnement du club. Au niveau de la commune de M'sila, en termes d'infrastructures de compétition, il n'y a rien ou presque. Il y a un stade municipal qui ressemble beaucoup plus à un terrain vague, et un stade géré par l'OPOW, organisme sous tutelle du MJS, dont le terrain, laissé en jachère, ressemble plus à un champ de patates. Cette infrastructure hétéroclite livrée aux aléas du temps, tombée depuis fort longtemps en désuétude et où des dizaines de milliards ont été consentis pour ne servir en fin de compte… à rien. Le scepticisme du président se trouve être justifié par le fait que jusqu'à aujourd'hui, le WRM n'a pas de stade et la hantise du rejet du dossier est omniprésent.